Une baby-sitter anglophone. L’anglais dès l’âge de un an.
«Tout petit, on a une capacité de perception des sons exceptionnelle, mais elle diminue en grandissant. La prononciation d’un enfant de 18 mois est impeccable. A quatre ans, elle l’est déjà moins », explique Caroline Benoit-Levy, la fondatrice de Babylangues, une association qui propose des garde-d’enfants à domicile dès l’âge d’un an, avec des babysitters anglophones natifs. « Plus on est jeune, plus l’acquisition d’une langue est naturelle. Après sept ans, les enfants savent lire et écrire, alors l’apprentissage est plus cérébral. » Voilà pourquoi, en 2008, cette professeure d’anglais de 37 ans a lancé ce baby-sitting novateur à Bordeaux. Depuis début janvier, l’association s’est installée à Nantes et a déjà séduit une dizaine de familles*.
Tout au long de la journéePendant la garde de l’enfant, 50 % du temps est dédié à des jeux, des chansons en langue anglaise. L’apprentissage se poursuit ensuite autour des rituels qui constituent la journée de l’enfant : le goûter, le bain… « C’est très
important que l’enseignement s’ancre dans le quotidien. Car c’est dans la ritualisation que l’enfant trouve des repères langagiers », souligne Caroline.
Aline Crépeau a choisi ce type de garde pour Hugo et Titouan, ces enfants de
trois et cinq ans. « Dans le système français, les enfants sont au contact des langues étrangères trop tard, estime la maman nantaise. Pourtant, tout petit, ils sont comme des éponges, ils progressent très vite. »
* Tarif entre 10 et 12,50 euros pour 2 h 30, après réduction d’impôt de 50 %.
Pour plus d’informations, www.babylangues.com
20 MINUTES – NANTES
15 février 2011