
7 septembre 2009.
Présentation de Babylangues au journal de 13 heures comme un mode de garde novateur permettant aux enfants d’être exposés à une langue étrangère dès le plus jeune âge.
Et pourquoi ne pas choisir une baby-sitter anglaise pour s’occuper de vos enfants à la sortie de l’école ? Plusieurs entreprises se sont lancées sur ce secteur et proposent à quelque chose près les mêmes prestations. A travers des jeux ou des dialogues de la vie quotidienne, votre enfant communiquera en anglais avec sa nounou.
Une méthode simple et efficace pour le plonger à sa vitesse dans l’anglais.
En pratique
Les entreprises recrutent des intervenants de langue maternelle anglaise, les forment et leur mettent à disposition une mallette composées de livres, jeux et chansons… L’enfant est initié à l’anglais à travers son quotidien : jeux au parc, goûter…
Chez qui?
Babylangues (photo)
A partir de 10 €/heure après déduction fiscale de 50% des impôts.
Offre de services sur Paris, Bordeaux et Nantes
>www.babylangues.com
Chronique de Daphné Bürki : présentation des ateliers d’anglais Babylangues pour les bébés et jeunes enfants à Paris et dans d’autres villes de France.
TENDANCE – Ma nounou est anglophone
Les parents sont de plus en plus demandeurs de garde d’enfant anglophone. Les tout-petits peuvent ainsi se familiariser avec une autre langue, en particulier l’anglais. La super baby-sitteuse, qui non seulement donne le bain aux enfants, mais les plonge chaque jour en jouant dans un « bain linguistique », va-t-elle devenir un must ?
Alors qu’on décrie les capacités en langues des élèves français, mal développées à l’école faute de pouvoir y pratiquer suffisamment, la British nounou a le vent en poupe. Une perle que les parents de jeunes enfants s’arracheraient, « pas seulement dans les seuls milieux chics, loin de là, mais dans des familles où les adultes mesurent leurs propres lacunes en langues », constate Caroline Benoit-Levy. Enseignante, linguiste et formatrice de profs en IUFM, elle a, la première, monté sa petite entreprise qui propose ces gardes à valeur ajoutée. A Bordeaux, Paris et Nantes, une bonne centaine de familles s’y sont mises. Caroline, qui boucle déjà les dossiers pour la rentrée prochaine, ne déplore que de devoir mettre les demandes qui affluent aujourd’hui à Babylangues sur liste d’attente. Au départ, elle avait juste créé des ateliers pour les tout-petits (dès 12 mois), convaincue non seulement par les études de linguistes du monde entier, mais par son propre travail auprès de bébés à l’Université du Colorado (Etats-Unis) il y a quinze ans. L’option de la baby-sitteuse a, dit-elle, dérivé de ces ateliers : « les parents m’ont suggéré qu’on pourrait utilement conjuguer cette envie d’imprégner leurs enfants dès le plus jeune âge avec une langue étrangère et rentabiliser les vingt heures à vingt huit heures qu’ils passent chaque semaine avec une nounou. » C’est ainsi que, moyennant environ 2 Euros de plus de l’heure qu’une nounou classique, (soit 11€ après déduction fiscale), Babylangues s’est mise à proposer ces baby-sitteuses anglophones, triées sur le volet, qui font goûter, jouent, lisent et promènent en bilingue.
Claudine Proust
EDUCATION – L’anglais au berceau
L’agence Babylangues veille sur les tout-petits dans la langue de Shakespeare (Nounou anglaise Bordeaux)
Dialoguer en anglais est devenu essentiel. A l’âge adulte, commencer l’apprentissage peut s’avérer bien compliqué. Alors mieux vaut débuter très tôt. Babylangues services, société créée en mars dernier, permet aux enfants dès 12 mois de se familiariser aux sonorités de la langue de Shakespeare. « A l’origine, Babylangues était une association qui proposait des ateliers d’initiation où les tout-petits venaient avec leurs parents. Suite aux multiples demandes, nous avons créé en parallèle Babylangues Services, structure de services à la personne », explique Mathias Benoit-Levy, le créateur de la structure.
Réceptivité accrue
Il s’agit en fait d’une forme de babysitting amélioré. Les enfants sont en contact avec des intervenants qui ne communiquent que dans l’idiome de Shakespeare. « Avant l’âge de trois ans, l’oreille perçoit tous les sons et les petits répètent rigoureusement ce qu’ils entendent », explique Caroline, co-fondatrice de l’enseigne et linguiste de formation. La France semble avoir du retard par rapport à des pays comme les Etats-Unis, face à ces méthodes d’apprentissage précoce. Or, d’après des études scientifiques, apprendre tôt s’avère être la meilleure technique pour parler couramment une deuxième, voire une troisième langue, puisque la réceptivité est accrue à cet âge de la vie.
Des intervenants qualifiés
La société emploie des intervenants triés sur le volet. Tous sont natifs de pays anglophones et recrutés selon des critères stricts. L’anglais doit être impeccable, cela va sans dire. Mais les intervenants doivent également être habitués à travailler au contact d’enfants. « Ils doivent être capables de se mettre en scène, car il faut immédiatement créer du lien avec les enfants. Le rapport affectif est primordial », ajoute Caroline. Ce type de structure est une première en France mais, au vu de son succès, des annexes vont ouvrir à Paris, Nantes et Toulouse.
SUD-OUEST | édition du 28 août 2009 | Bérénice Le Mestre
Caroline Benoit-Levy est interviewée en direct par Laurent Ruquier au sujet de Babylangues et de l’apprentissage précoce des langues.
Emission « On va s’gêner ».
AFP – A Bordeaux, les bébés s’initient à l’anglais
Caroline Benoit Levy donne un cours d’anglais ludique, le 20 mai 2009 à Bordeaux, à des enfants de moins de 3 ans
Patrick Bernard AFP
Une association propose depuis quelques mois à Bordeaux des cours d’anglais pour les moins de trois ans, en partant du principe qu’au plus tôt un enfant se familiarise avec une langue étrangère au mieux il en restitue les sons et les accents. « La période la plus favorable à l’apprentissage se situe entre 0 et 7 ans mais il est préférable de commencer avant que l’enfant parle, car avant 3 ans, il perçoit tous les sons », affirme Caroline Benoit-Levy, qui propose ces cours d’anglais dès 12 mois. Cette linguiste de formation, qui s’intéresse depuis longtemps à l’apprentissage précoce, a mis en place des ateliers destinés à des groupes de cinq enfants. Durant 45 minutes, elle s’adresse uniquement à eux en anglais, alternant chansons, petites histoires ou jeux. Les plus grands – 2 à 3 ans – répètent les mots et les plus avancés vont même jusqu’à élaborer des petites phrases. Tranquillement installés sur les genoux de leurs parents, les plus petits tapent des mains en entendant la chanson « clap your hands ».
« J’essaie de démultiplier les manières d’apprendre afin que chacun y trouve son compte », explique cette professeur, qui a longtemps formé à l’apprentissage de l’anglais de futurs professeurs des écoles. Quelques mois après l’ouverture de « babylangues », elle s’étonne encore des progrès faits par les enfants. « Certains arrivent même à des productions spontanées », souligne-t-elle. C’est le cas de Salma, tout juste 3 ans. Cette petite fille dont les parents sont marocains et qui entend parler arabe à la maison, « progresse très vite », affirme l’enseignante. « Elle me dit spontanément des mots en anglais, c’est génial! », s’enthousiasme sa mère, Wafa Mohit. Pour Mme Benoit-Levy, cela n’a rien de surprenant car « les enfants qui sont déjà exposés à une seconde langue vont plus vite vers une troisième ».
Si l’apprentissage d’une deuxième langue avant 3 ans a fait l’objet de recherches à l’étranger, notamment aux Etats-Unis, les linguistes français ne se sont pas encore vraiment penchés sur la question.
« Je souhaite aller voir ces cours pour avoir un avis plus précis car pour le moment, j’ai uniquement mené une expérience avec des 5-6 ans », explique Isabelle Hesling. Cette linguiste angliciste, qui travaille à Bordeaux pour une unité mixte de recherche en « imagerie moléculaire fonctionnelle », estime cependant important de « familiariser » tôt les enfants « avec la prosodie de la langue ». « Cela aide à mieux entendre les sons et mieux les reproduire », affirme aussi Barbara Abdelilah Bauer, linguiste et spécialiste de psychologie sociale. Selon Mme Hesling, à partir de 10-12 ans, c’est trop tard, puisqu’ils sont alors atteints de « surdité phonologique ». Un point de vue partagé par le célèbre linguiste Claude Hagège. « Onze ans est le seuil fatidique en raison de la sclérose des synapses » qui rend les élèves « moins capables d’apprendre à prononcer les langues étrangères par imitation », souligne-t-il. Il estime cependant qu’en dessous de 3 ans, « c’est trop tôt car les structures de la langue maternelle ne sont pas encore en place ». Pour sa part, Mme Bauer pense que si cette « sensibilisation a un effet positif pour l’enfant », il ne faut cependant pas s’attendre à ce qu’il devienne bilingue avec 45 minutes hebdomadaires. C’est pour compléter ces apprentissages en ateliers, que Babylangues vient de mettre en place un service de garde à domicile en langue anglaise.
Lire l’article sur La Dépêche.fr COURS ANGLAIS POUR ENFANT