Femme actuelle
8 mai 2009
Femme actuelle n°1326 – Bébé bilingue
L’anglais dès 1 an, c’est utile.
De quoi s’agit-il ? Chez Babylangues, on accueille les bébés dès 1 an, 45 mn par semaine, autour d’images, de chansons en anglais… L’association a même initié des ateliers à la maison avec des baby-sitters qui s’occupent aussi du bain ou du repas.
Daniel Gaonac’h, psychologue, auteur de « L’apprentissage précoce d’une langue étrangère », éditions Hachette : Plus on commence jeune, mieux c’est « L’oreille du tout-petit lui permet de reconnaître les différences entre les sons et de saisir la musique des langues. En grandissant, il perd cette capacité. Mieux vaut donc ne pas attendre qu’il maîtrise bien le français pour lui apprendre l’anglais. L’important, c’est que chaque langue soit utilisée à des moments précis ou avec des personnes en particulier afin qu’il ne les mélange pas. Les tout-petits n’ont pas besoin d’explications et de cours : ils apprennent mieux quand la langue est associée aux actes du quotidien. Pour faire de véritables progrès, il faudrait qu’ils soient confrontés à la seconde langue au moins une heure par jour : en jouant, pendant ses repas ou l’histoire du soir. A défaut, écouter des chansons, faire des jeux ou regarder des dessins animés en anglais en sa compagnie est un bon moyen de lui montrer qu’il existe d’autres langues, et d’autres cultures. S’il y a pris plaisir petit, cela le motivera lors de son apprentissage de la langue à l’école. »
Nicole Fabre, psychanalyste, auteur de « J’aime pas me séparer », éd. Albin Michel Chez le bébé, l’affectif prime sur l’apprentissage « Les parents veulent donner toutes les chances à leur enfant de réussir plus tard. Alors ils sont tentés de l’inscrire à toutes sortes d’activités de plus en plus tôt. Le risque, c’est qu’ils s’intéressent plus à l’adulte qu’il deviendra qu’à l’enfant qu’il est. A 1 an, l’enfant attache davantage d’importance à son nounours qu’aux jeux éducatifs. Attention à ne pas trop miser sur l’intelligence au détriment de l’affectif! Il est important de prendre le temps de jouer avec son enfant, de se promener avec lui, de lui chanter des chansons, en français, voire en anglais, mais à condition que le plaisir d’être ensemble prime sur l’obligation de bien parler! La situation est complètement différente si les parents sont bilingues ou si l’enfant est habitué à entendre son entourage s’exprimer dans plusieurs langues. Alors cet apprentissage devient une évidence. Parents et enfants n’ont pas besoin de faire des efforts pour parler cette langue, cela s’inscrit naturellement dans leur relation. »
« C’est bien de donner ce bagage supplémentaire aux enfants » Ma fille suit les ateliers Babylangues depuis un an et déjà, elle comprend des petites phrases, elle connaît les chiffres et le nom des couleurs en anglais. A la maison, je lui parle et lui lis aussi des histoires en anglais. Grâce à ça, même si elle ne fait pas des études poussées, elle pourra se débrouiller n’importe où.
Sibille, dessinatrice, 1 enfant (2 ans)
France 2 – JT Elise Lucet
7 mai 2009
Nounou anglophone
Découvrez la présentation des services de Babylangues dans le journal de 13 heures d’Elise Lucet : ateliers d’anglais pour les bébés, nounou anglophone à domicile entre autres. Bien plus qu’une simple nounou anglophone, l’intervenant est avant tout le garant de la transmission de la langue dans la vie quotidienne de l’enfant, notamment par le biais de jeux et d’activités à visée pédagogique.
20 minutes
5 mars 2009
EDUCATION – Anglais pour bébé
La société Babylangues initie les enfants à l’anglais dès un an
LES BEBES SE LA JOUENT « SMART »
« Dog », « pig », « sheep »… Les quatre petites filles de deux ans et demi répètent attentivement les noms des animaux avant de se jeter sur les figurines que leur tend Croline Benoit-Levy. Depuis septembre cette Bordelaise initie les enfants dès l’âge de un an à l’anglais. « Il faut commencer avant que l’enfant ne parle, car avant 3 ans il perçoit tous les sons », explique cette linguiste qui a fait de la recherche sur l’apprentissage précoce. Tout se jouerait avant 7 ans, après, les choses se compliquent pour notre oreille. « D’ailleurs, même si on arrête la langue pendant plusieurs années, ça revient très vite grâce aux bases », précise Caroline Benoit-Levy. Des ateliers ludiques et en V.O. Clémence, la maman de Nine, constate les progrès de sa fille qui n’est venue que cinq fois « je l’ai inscrite car j’ai eu beaucoup de mal avec l’anglais et j’ai voulu que ce soit plus facile pour elle. » Le petit groupe semble bien adhérer aux méthodes de Caroline : danse, chants, histoires… Elles participent à tout. « Les jeux sont courts sinon, on les perd », précise la prof qui parle anglais durant les quarante-cinq minutes d’atelier. Ce qui semble efficace puisqu’au « stand up » de Caroline, Claudia s’exclame « debout papa ! » et Salma n’hésite pas à pousser la chansonnette en anglais. Riche de ce succès (près de cinquante enfants viennent apprendre l’anglais auprès d’elle) Caroline est en train de développer les cours à domicile et remet au goût du jour la « nanny ». « J’ai créé Babylangues Services pour faire des ateliers à la maison et pour que des anglophones prennent les enfants en charge après l’école en ne leur parlant qu’en anglais ». Et d’ici quelques mois, l’espagnol sera également dispensé aux bébés.
20 minutes | anglais pour bébé | édition du 5 mars 2009 | Orianne Dupont
Sud-Ouest 28/09/2008
18 septembre 2008
Education – Anglais pour enfant Bordeaux
La toute nouvelle association Babylangues propose de donner des cours d’anglais pour enfant Bordeaux, et ce dès l’âge de 18 mois.
Bébé apprend l’anglais
Nos enfants parleront-ils anglais mieux que nous ? A cette interrogation, Mme Benoit-Levy répond : « Et si c’était maintenant qu’il fallait commencer…» Maintenant, c’est jeune. Quasiment le plus jeune possible pour l’enfant.
Comme l’explique la fondatrice de l’association Babylangues : « Tout se jous entre 0 et 7 ans, c’est pour cela que je propose des ateliers d’anglais dès l’âge de 18 mois. »
Babylangues a ouvert ses portes il y a une semaine et au moins 25 enfants suivent déjà ces séances « d’apprentissage naturel » de la langue anglaise.
Une activité novatrice
Professeur d’anglais, spécialiste de l’apprentissage précoce de par ses séjours aux Etats-Unis pour étudier la question, Mme Benoit-Levy propose des séances dans lesquelles un groupe limité d’enfants -cinq maximum- s’adonne à des activités ludiques et diversifiées. Lors de ces rendez-vous (environ 45 minutes), l’enseignante a recours à l’utilisation d’images (comme des cartes représentant des animaux) ou, plus étonnant, des images de tableaux (Picasso, Renoir…) pour stimuler l’activité visuelle des tout-petits. De cette manière, tous les sens de l’enfant sont constamment en éveil. Le rythme de la séance revêt une grande importance, alternant jeux et temps calmes. Un seul souci : que « l’élève » puisse appréhender la langue à chaque instant. Cette activité, novatrice – peu d’activités similaires sont proposées en France- peut susciter des interrogations. Quelles peuvent être les conséquences sur l’assimilation du français ? « Ce n’est absolument pas un problème, répond Mme Benoit-Levy. Il est scientifiquement prouvé que l’apprentissage simultané de deux langues ne constitue pas un souci. A cet âge, l’enfant est une véritable « éponge », il a une capacité d’assimilation énorme, bien plus que n’importe quel adulte. » L’enseignante rappelle que la France est souvent à la traîne dans les rapports européens. Et d’ajouter : « C’est une chance pour l’enfant d’avoir accès à l’anglais si tôt. Les deux tiers de la population mondiale sont bilingues, seuls la vielle Europe et les Etats-Unis restent plutôt monolingues. » Ce type d’apprentissage pourrait être un atout pour l’avenir de l’enfant. Les parents sceptiques sont conviés à se faire leur propre idée. En effet, la porte de la « classe » leur est ouverte.
Renseignements et informations au 05 56 51 24 61. Possibilité de cours à domicile.
Babylangues propose aussi des cours pour les plus de 7 ans. 14 bis rue Chauffour, 33000 Bordeaux.
SUD-OUEST | édition du 18 septembre 2008 | Quentin Thibaut
